Roman : La rivière savait… (4)
(Suite)
J’avais 6 ans lorsque Soumise pointa son petit museau blanc sur moi. On eût dit un chien en peluche, cette boule de poil toute douce, d’où brillaient deux petits yeux coquins.
Soumise, ma douce, mon amie fidèle, ma confidente, témoin principal de ma vie tout comme la rivière.
Tu es là !
Quand soudain mon ciel s’obscurcit
Dans les méandres de ma vie
Quand je sens mon cœur orphelin
La lune gibbeuse s’éteint
Tu es là protecteur fidèle
Confident plus que fraternel
Dans le malheur et dans la joie
Je peux toujours compter sur toi
Quand les larmes du désespoir
Inonde l’océan de noir
Comme quand j’ai mal à ma mère
Submergée d’un chagrin amer
Tu es là protecteur fidèle
Confident plus que fraternel
Dans le malheur et dans la joie
Je peux toujours compter sur toi
Quand le souvenir me ramène
Vers mes joies comme vers mes peines
Alors vient l’heure du bilan
Et mon cœur va reconnaissant
Vers toi, protecteur fidèle
Confident plus que fraternel
Dans le malheur et dans la joie
Tu peux toujours compter sur moi.
(A suivre)