Les trois coups... (3)

Publié le par M. G.

Les rideaux

Les rideaux, chers au théâtre…  chers, tout-court, aussi…, puisque, indispensables,  dissimulent le décor de façon élégante, se ferment à la fin de l’acte, (et non pas en plein milieu, ce qui aurait pour effet de : « Veuillez nous excuser pour cette interruption momentanée du programme,  due à une légère panne, en train d’être résolue », mais je m’égare…),  puis, se ferment  à la fin de la pièce. Les rideaux, souvent rouges, (c’est plus chaleureux comme ton) sont à l’image de nos paupières, ils se ferment et, instantanément,  on ne voit plus rien ! La fermeture des rideaux, au théâtre,  c’est… un clignement d’yeux.
La coordination des 2 rideaux est primordiale car la dissymétrie ne sied  pas au regard cruel et impitoyable du spectateur, prêt à manger de la chair fraiche s’il le faut … bon, là aussi , je plaisante... De même, l’ouverture doit se faire complètement, pour la scène et non pas aux trois quarts, comme ça peut arriver parfois, ce qui a le don indéniable de perturber l’attention du quidam exigeant et attentif.  La raison de l’incident peut venir d’un défaut de glissière, avec un bout de tissu arraché ou replié, qui entrave la coulisse de l’ensemble d’étoffes, soit une inattention  quelconque du régisseur. La colère foudroyante d’un comédien planqué derrière la scène,  ne tardera pas à lui arriver dans les yeux ou les oreilles, en guise de sanction. Celui-ci, tout penaud, devra s’en excuser, puis s’exécuter au plus vite pour ne pas subir l’ire jupitérien de toute la troupe.
Rideau !

 

Publié dans théâtraux

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