Zapping 12
ZAPPING 12
Gastronomie locale… ou pas : nous avons découvert, récemment, le restaurant chinois « HONG KONG » à TARBES, 17 bis rue Jules LASSERRE, près de la rue Georges LASSALLE; j’ai mis les pieds (pas plats) dans le plat… chinois , en effet, j’ai apprécié la bonne cuisine au riz avec pour commencer, une soupe chinoise, puis un canard laqué copieux et goûteux, et pour finir, une banane flambée au saké et au rhum. Pas de casse tête chinois, rien que des choses simples, bien cuisinées avec un accueil fort sympathique par des hommes d’âges différents ; je recommande, sans chinoiser.
Télé, pas gratuite : « Une brève histoire du temps » de James MARSH avec Eddie REDMAINE, Felicity JONES. Le temps de visionnage fut bref, tant le scénario fut captivant autour de la vie exceptionnelle de Stephen HAWKING ; ses vies, devrais-je dire, remplies : amoureuse (sa fiancée faisait des études d’ art, mère ensuite de ses 3 enfants), intime (maladie de Charcot à dégénérescence musculaire), scientifique (recherche pointue en cosmologie). Ce personnage, encore vivant aujourd’hui, est passionnant.
Fait divers corse : chez Tino ROSSI, les voyous s’en prennent, de façon imbécile, aux pompiers, en les amenant dans un traquenard ; aussitôt, un sursaut de la population locale s’érige, revendiquant le respect et la tranquillité. Bien sûr, on ne peut nier la légitimité de la révolte des autochtones, bien que, sous jacente, la victoire ultranationaliste aux dernières élections y donne des relents de xénophobie. Les voyous, d’un côté comme de l’autre, (kebab saccagé et lieu de culte incendié) sont experts « pour faire monter la sauce », comme dirait Cyril Lignac.
Cinéma : « La vie très privée de monsieur Sim » de Michel LECLERC avec Jean- Pierre BACRI, Mathieu AMALRIC, Valeria GOLINO, Vincent LACOSTE. Beau parallèle de cinéma entre 2 histoires opposées : D’un côté, il y a la vie aventurière de ce navigateur britannique, je crois, qui décide, un jour, d’abandonner la compétition pour se recentrer sur lui-même et, de façon dramatique, mourir en mer ; de l’autre, il y a la vie banale de monsieur Sim, incarné royalement et dans son style déprimé par Bacri, qui hérite d’un véhicule de fonction ( crossover, pour les connaisseurs) dans le cadre de son métier de représentant de commerce. Il va, comme le marin, s’enfermer dans sa bulle, se perdre, découvrir des vérités sur son père et … mais je n’en dis pas plus.
Détente : une petite marche méditative, dans les bois et forêts d’ADE, permet de faire de l’exercice, chose fortement recommandée par tous les médecins (« mens sana in corpore sano »). La déambulation pédestre permet, itou, de laisser voguer les pensées pour étonnamment, les ranger ; on est dans la nature, parmi les pins, le long des sentiers, le corps en activité. Il faudrait, plus souvent, céder à cet effort moyennement sportif, mais si profitable, pour tout le monde. « 1 km à pied, ça use… » disait la chanson.
Commémoration : Louis JOUVET : c’était l’anniversaire, récemment, de ce grand homme de théâtre et de cinéma, né en 1887 un 24 décembre à CROZON dans le FINISTERE ; on a apprécié l’artiste, avec sa voix inimitable, dans « Quai des brumes » aux cotés d’ARLETTY. On l’a vu aussi, dans « KNOCK », interpréter ce toubib particulier, un brin charlatan, vous en conviendrez ; j’ouvre ici la parenthèse : nous aurons le plaisir de recevoir la troupe C CHELLE de Chelle-Debat, le 12 mars chez nous à l’invitation d’A.D.E., elle mettra en scène une adaptation de ce classique de la littérature, écrit par un certain Jules ROMAINS ; le titre annoncé sera « Toubib or not toubib ». On pensera à réserver la soirée.