"Johann Cruyff"
Johann Cruyff n’est plus,
le foot est en deuil, mais pas seulement !...
à travers ce petit bonhomme frêle en apparence, nous avons tous rêvé, en le regardant évoluer sur les terrains de toute la planète ;
son pays c’était la Hollande, pas encore les Pays Bas !
il portait la maillot oranje de l’équipe nationale,
puis rouge et blanc, d’Ajax d’Amsterdam,
puis rouge et bleu, de Barcelone ;
Cruyff a joué contre le terrible Bayern de Munich
et contre la folle Argentine et l’imposante Allemagne ;
cet homme était un feu follet, il transperçait les défenses, jouait ou faisait jouer les autres , c’était un maitre-à-penser des terrains, une sorte de moine bouddhiste sans son élément !
D’une certaine façon, il a passé le relais à d’autres, quand ses jambes se sont faites plus lourdes, à force de débouler comme une tornade, et slalomer entre les équipes adverses ;
ses préconisations d’entraineur étaient les mêmes qu’il s’appliquait à lui-même quand il jouait, à savoir : jouer un football total ; plus tard des gens comme Zidane ou Messi se sont rapprochés de cette conception du jeu magnifique, aérien, transcendant, lumineux.
Merci, Johan Cruyff, pour le bonheur que tu m’as transmis, gamin ;
mes yeux s’écarquillaient de plaisir quand je voyais ta silhouette onduler à l’écran.
Bravo pour ce que tu as fait et salut l’Artiste ! tu vas les amuser encore là haut pour peu qu’ils te donnent un ballon.
14 restera mon chiffre porte bonheur, c’est le numéro que tu portais, Cruyff, dans le dos, et que tes adversaires… voyaient souvent.