Non à l’individualisme !
Non à l’individualisme !
L’individualisme est une impasse ; en effet, seul, on est rien
et on se perd ensuite sur le chemin tortueux de la Vie.
Il faut, à tout prix, reconquérir ces notions de
Collectif,
Groupe,
Association.
Cette reconquête passe par une lutte de tous les instants car l’adversaire masqué est redoutable.
Par expérience, la solitude engendre des malheurs, c’est une mauvaise mère.
Par contre la solidarité réchauffe le cœur, c’est notre amie.
La réflexion collective est riche, diverse, à l’image de notre monde, complexe et luxuriant.
Dans le « petit Robert », l’individu est, par définition, une unité élémentaire dont se composent les sociétés. Exemple : les individus d’une fourmilière.
En sport d’équipe, c’est un fait :
un individualiste court à sa perte car il joue seul, oublie les autres, agace l’entraineur et se prive de l’essentiel, la richesse du groupe.
« L’union fait la force ».
Pour vaincre, il faut faire corps, jouer avec tout le monde, pour occuper le terrain,
profiter de la surprise du nombre,
mettre au point des tactiques d’attaque.
Je ne parle pas, bien sur, du troupeau de moutons qui se suivent, à la queue leu leu, et qui, comme l’a constaté le pauvre Panurge, se jettent à l’eau, en suivant le meneur.
Je parle de l’Arche de Noé, et tous ses animaux à protéger, père d’une humanité nouvelle,
de Babylone, ville antique née de la succession de plusieurs peuples et qui connut l’une des plus brillantes civilisations du monde antique,
de cosmopolitisme, puzzle humain bien bigarré.
SCHOPENHAUER disait :« plus d’un individu serait homme à tuer son semblable pour oindre ses bottes avec la graisse de mort ».
L’homme est un animal social ; par nature, il ne peut trouver son épanouissement que parmi ses semblables. L’altruisme, le lien social qui nous pousse vers autrui –nommé PHILIA par ARISTOTE-, fait partie inhérente de la nature humaine.
L’individualisme rampant, ça suffit !
Place au retour des valeurs collectives !