Dernier hommage fraternel
Tu le peux !
D'abord avec toi-même.
En effet, tu peux l'être car au terme de ta trop courte existence, tu n'as pas vraiment grand chose d'important à te reprocher. Oh ! certes... mais qui, à
l'heure du bilan, est totalement satisfait de tous ses comportements passés, de l'exemplarité de son humanité en toutes circonstances ? Saint, ne l'est pas qui veut ! Heureux simplement
celui (celle) qui, comme toi, au crépuscule de sa vie, peut s'honorer la tête haute de tout son vécu !
Aussi envers tous les autres.
Hormis lors de tes passionnés débats rugbystiques, nous savons que tu as eu vis à vis de ton prochain toujours beaucoup de mansuétude, beaucoup de compréhension, beaucoup de respect, beaucoup de
générosité, beaucoup d'amabilité. Cela reflétait complètement ta profonde personnalité qui s'était naturellement forgée aussi au contact des « acquis » et des valeurs conjointement
légués par l'éducation reçue et l'environnement social de ta jeunesse. En somme, de « l'inné » et de « l'acquis », sans vouloir se soucier de primauté tant la nature humaine
est complexe et ne peut se réduire à telle ou telle facette !
Et naturellement envers tes amis.
Tu as été, Francis, bien, très bien accompagné. Jusqu'à ta dernière demeure, nombreux, à vrai dire très nombreux ont été tes amis. Qui peut en être surpris ? Pas ceux qui te
connaissaient, ont fait un bout de chemin en ta compagnie.
Auparavant, Monsieur le Curé, avec la présence et l'aide du diacre, s'était sublimé pour célébrer en l'église d'Adé de simples et émouvantes obsèques. D'ailleurs, la chorale, au grand complet,
s'était mise elle aussi à l'unisson. Et l'hommage que t'a rendu en fin de cérémonie le Président de « ton » club fut comme de bien entendu à la hauteur.
(Article paru ce début de mois sur le trimestriel des pays)