En deuil d'amour

Publié le par M. P.

Au bout de mes nuits noires, qui ne sont que nuits blanches
Seule la solitude me sert de compagnie
Et comme chaque fois que passent les dimanches
J'essaye de dormir bercée de nostalgie.


                        Il manque une maille à mon cœur
                        Comme un accroc de l'intérieur
                         Laissant un trou, un vide immense
                        Commotionné par ton absence.


Les contrastes de vie perturbent l'harmonie
Me laissant mal à l'aise face au vide absolu
J'écoute le silence et je pleure d'ennui
Ton absence disant que tu ne viendras plus.


                           Mes nuits rêvent de ta chaleur
                           Mes jours sont remplis de douleur
                           Et si les murs craquent, je crois
                           Pourtant entendre encore tes pas.

Et tout mon corps a froid et la lumière baisse
De fatigue et de peine je sombre dans le noir
Pourquoi a-t-il fallu qu'un si grand amour naisse
Me laissant seule au monde avec mon désespoir ?

                        La spirale enroule ma vie
                        Pour l'emporter vers l'infini
                        Que me réserve-t-elle encore
                        Du crépuscule jusqu'à l'aurore ?


Le jour renaîtra-t-il après ces nuits de cendre
Où je rêve de toi, qui me laisse meurtrie
Je suis en deuil d'amour et rien ne peut prétendre
Pouvoir à cet instant me redonner la vie.


                        Depuis que tu n'es plus là
                        La mort s'est emparée de moi
                        Quel sens peuvent avoir mes jours
                        Sans le pouvoir de notre amour ?

Et de nuits blanches et longues en journées tristes et sombres
Je ressasse ton nom jusqu'à saturation
Pas un jour ne renaît sans éclairer ton ombre
Connaîtrais-je un matin porteur de guérison ?

                        Tu résonnes en moi pour toujours
                        Rien n'est plus triste que l'amour
                        Quand le manque vient l'affecter
                        L'être cher laisse nos chairs blessées.


Publié dans poétiques

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