Jeux... au sommet

Publié le par J. C.

Les Jeux Olympiques se sont achevés dimanche 24 août 2008.
Le bilan, pour les uns et les autres des pays, se traduit par un nombre :
soit le total de toutes les médailles qu'ont obtenu leurs athlètes nationaux,
soit le nombre de médailles d'or, si ainsi le classement s'avère meilleur.
Pour la France : 40... si nous comptons, nous, tous les podiums !
Pas trop mal à en croire les connaisseurs, les directeurs techniques.
A tel point que « notre » ministre de la Jeunesse et des Sports devrait,
(la promesse en a été faite au « Parisien » et « Aujourd'hui en France »
le 10 août dernier) lors du prochain conseil des ministres, à l'Elysée,
porter des « Crocs rose fluo » offerts par une ancienne championne.
Rien de tel, en effet, pour faire parler de soi, donner à qui de droit,
-les journalistes- de sérieux thèmes de discussion, du « fond » à débattre,
des images à publier, du sensationnel à servir à satiété, en boucle.
A ce niveau de responsabilité, les citoyens attendent-ils, avec humour,
même si les ministres sont évidemment d'abord des hommes et des femmes,
qu'un de nos gouvernants, ici une précisemment, se propulse amuseur public ?
Faut-il admettre que l'exigence de la fonction n'est pas ou n'est plus
ce qu'elle devrait être, ce que nous pourrions espérer qu'elle soit ?
Entre le silence d'une part, volontaire, les péripéties d'autre part, secondaires,
l'important ne devient-il pas, au mieux, relativisé, au pire, oublié ou omis ?
Bien sûr, après les JO, pourquoi ne nous serait-il pas possible de jouer à notre tour ?
Oui, à chacun, dans son rôle et pour sa route, l'ambition qu'à juste titre il se fixe !
Plus ou moins grande, plus ou moins noble ou folklorique (de bas étage) !
Mais il est vrai que le pays comme chaque commune, chaque association
ont les responsables que se donnent le peuple, les citoyens, les adhérents
et donc qu'ils méritent, ni plus ni moins, en toute logique démocratique !

 

Publié dans citoyens

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M
On alimente ainsi les guignols de l'info. La farce rejoint la réalité. On s'y perd.
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