L'écran noir de mes nuits blanches

Publié le par M. G.

L'écran est-il notre Dieu, notre âme, notre esprit ?
L'image virtuelle nous retient de toucher en nous privant d'un sens fondamental. C'est du faux, du factice.
L'écran cache t-il le vrai ?
En effet, « faire écran », c'est bien « masquer» et, si l'on pousse plus loin, l'écran finira t-il par vampiriser notre cerveau ?
Qui en use ? Tout le monde.
Comment ? Télé, ordinateur, téléphone portable, jeux vidéo...
Les enfants aussi ? Oui, 1500 heures/an. Pour seulement 850 heures de classe.
Comment s'en sortir ? Il faut instaurer un rapport actif à l'écran, comme pour la lecture ou la musique.
Il faut que l'écran devienne un écrin et non pas un cran qui écrase tout sur son passage tel Attila, le chef des hordes barbares de guerriers Huns après lesquels autrefois, l'herbe ne repoussait pas.
Jeux vidéo :
Attention à la propagande déguisée sous forme de jeu. Pour pallier, il faut questionner l'enfant sur le sujet du jeu, les personnages, le but à poursuivre.
Téléphone portable :
 Gare à la consommation excessive, les discussions inutiles et interminables. Instrument coûteux avec publicités incrustées et messages inappropriés.
Ordinateur :
les spams (messages indésirables) malgré les filtres de toutes sortes, parviennent à s'extirper de la toile (web) pour nous atteindre. Une limite d'usage en temps est peut-être sage.
L'incitation à la surconsommation nous guette : c'est une guerre froide, illimitée et totale.
Soyons vigilants, notre santé en dépend.

Publié dans quotidiens

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