Belle mais... noire aussi

Publié le par J. C.

Agréablement belle, ensoleillée, lumineuse, mais aussi,

dangereusement folle, inquiétante, fut la semaine dernière !

Pour nous, réunis à nouveau avec tous les amis « bédouins »

malgré plâtres ou attelle pour deux de nos féminines, en Bretagne,

du Sud qui selon des autochtones vaut bien celle du Nord,

elle fut, en effet, revigorante, plaisante, animée et enrichissante.

Au bord de l'océan... entre golfes et baies... isthmes et presqu'îles...

vagues et embruns... côtes et plages... huîtres, palourdes et coques...

vents et marées... loin, bien loin de tout le tapage médiatique quotidien,

elle passa, comme lors de toutes ces rencontres amicales, rapidement...

Comme sur tous les bords de mer, les ports, les flux et les reflux y rythment,

avec une régularité ancestrale, la vie des habitants, des familles,

l'activité économique des uns, les pêcheurs, mareyeurs ou ostréiculteurs

et la passion des autres, les plaisanciers d'un jour ou navigateurs invétérés.

Pendant ce temps, la crise, financière, mondiale, prit une tournure effarante,

alarmante qui laissa apparaître, comme jamais, les limites, les risques

d'un capitalisme débridé, incontrôlable, un peu plus fou chaque jour.

Où allons-nous car un emplâtre sur une jambe de bois reste, toujours,

un remède inadapté, une mesure inefficace même si, provisoirement,

il peut permettre de calmer, -ce fut le cas,- l'effondrement du système ?

Affolants, intolérables tous ces jeux de yoyos des différentes bourses,

des prix du pétrole qui, comme les cours de nombreuses actions, montent,

baissent alternativement au gré des humeurs puis craintes des financiers !

Aujourd'hui, l'emporte non la réalité apparente mais la face cachée des choses !

Et les milliards de dollars, clic après clic, circulent journellement à travers la planète,

à l'affût, pour le plus grand malheur des peuples, des populations.

Après les « trente glorieuses » qui avaient bénéficié malgré tout un peu à tous,

le nouveau cycle, celui d'un ultra libéralisme, commencé au début des années 80, 

pourrait s'achever et sombrer aussi rapidement que s'écroula, le 9 novembre 1989,

le mur de Berlin et, à sa suite, à la surprise de beaucoup, l'empire soviétique. 

Ne fait-on pas déjà référence à la grave crise de 1929 -au septembre noir-

qui eut les conséquences désastreuses que l'on sait, surtout d'ailleurs en Europe?

 

Publié dans citoyens

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