Proche-Orient : Une seule issue...
Gaza... Palestine... Israël... Proche-Orient...
des mots qui régulièrement depuis plus d'un demi siècle
font l'actualité... mais, trop souvent pour ne pas dire toujours,
une actualité conflictuelle, de violences, de guerres, de victimes...
Et ces dernières semaines n'échappent pas à ce constat !
Dans ce contexte particulier où s'exacerbent les passions,
là-bas, ici comme ailleurs, il serait temps pourtant, avec courage,
d'essayer de les dépasser pour avancer vers une logique de paix...
Non, il n'est pas écrit d'avance que ces peuples soient, sont,
ou seraient voués à s'affronter continuellement, s'entretuer indéfiniment.
Ce raisonnement, simpliste, n'est point dans l'intérêt des populations
et perpétue la situation actuelle, le statut quo, les affrontements
sans oser ambitionner une évolution positive, une issue pacifique.
Pourtant, les plus réalistes des uns et des autres des premiers concernés,
savent pertinemment que seul le dialogue, d'abord, un accord équitable,
ensuite, permettraient aux deux peuples de vivre, enfin, en voisins
et sans l'appréhension quotidienne, sans la peur de tous les instants.
En effet, qui peut sincèrement penser, croire, feindre de supposer
que cette dernière attaque, même si défensive soit-elle, « Plomb durci »,
menée par l'armée israélienne, si meurtrière pour les civils palestiniens,
permettra d'obtenir les buts annoncés ou davantage de résultats à long terme
que les précédentes et anciennes opérations : « Raisins de la colère »,
« Rempart à Jénine », « Voie ferme », « Arc-en-ciel », « Jour de pénitence » ?
De même, réciproquement, le Hamas, aujourd'hui, ne devrait-il pas, à son tour,
admettre que sa réelle capacité d'intervention est malgré tout plutôt limitée
par rapport à la puissance que représente Tsahal, l'armée de l'Etat juif,
et qu'il fait payer un lourd, vraiment très lourd tribut au peuple palestinien
par son entêtement à poursuivre actuellement ses lancements de roquettes ?
Mais ne faut-il pas également regretter, se lamenter, après toutes ces décennies,
de la flagrante incapacité d'action, d'intervention, du manque de réelle volonté
à contribuer au règlement définitif de ce conflit dont ont fait preuve
les Nations Unies, les grandes puissances, la communauté internationale ?
Heureusement, malgré toutes les difficultés, la paix reste toujours possible, souhaitable et passe, d'abord, par la reconnaissance et le respect mutuels...
C'est la seule issue à envisager. Puisse, -pourquoi pas et qui ne le formulerait ?-,
l'arrivée de la nouvelle administration américaine favoriser cette perspective...