1er mai...

Publié le par J. C.

Ce 1er mai, les manifestations traditionnelles se sont déroulées,

et partout à travers le pays, sous le signe de la plus large unité !

En pleine crise financière mondiale et plusieurs conflits importants,

rien de plus logique, de plus compréhensible ! Le social est là !

A situation exceptionnelle, réponse, également, exceptionnelle !

Comment, pour soutenir collectivement tous les salariés en luttes

qui tentent de sauver au moins quelques emplois supplémentaires

ou qui tentent de négocier plus avantageusement leurs licenciements,

ne se réaliserait pas, comme au niveau de « la base », l'unité syndicale !

Si toujours, l'union représente une force d'action incomparable,

elle devient nécessaire, indispensable pour, avec quelques espoirs,

essayer de s'opposer aux dures conséquences de la réalité,

économique, financière, sociale que subissent tous ceux et celles

touchés par tel ou tel plan dit « social », et qui se retrouveront,

contre leur gré, « exclus », au moins temporairement, du travail.

Mais soyons-en bien conscients, l'exaspération, le désespoir gagnent !

De même, l'impuissance, individuelle mais aussi trop souvent collective,

s'ajoute à la conviction qu'au-delà des paroles grandiloquentes,

parfois même méprisantes pour ceux qui pourtant se « lèvent tôt »,

des pratiques inacceptables ne changent guère et que se poursuivent,

au profit d'usurpateurs, de flagrants et condamnables abus...

Quand, alors, aux excès répondent d'autres excès, faut-il s'en étonner ?

Quand, dans le passé, le rôle des syndicats a été progressivement réduit,

volontairement limité et donc qu'ils ne tiennent plus, ne peuvent plus tenir 

celui qui était le leur, comment aujourd'hui leur reprocher leur faiblesse ?

Dans le monde du travail comme ailleurs, le respect du salarié, de l'humain,

et à tous les niveaux, passe aussi par le dialogue... un réel dialogue !

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Publié dans citoyens

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W
Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes…<br /> La fête du travail et pourquoi pas la journée du chômage.<br /> <br /> Ce qu’il y a de commode avec les orgies idéologiques en groupe, c’est que celui-ci cache la vacuité individuelle pour la transformer en mouvement indénombrable, donc invincible ou invisible.<br /> Les logos, les slogans, les cortèges, les chants. Chaque utopie a le folklore qu’elle mérite, qu’elle hérite.<br /> <br /> Les époques font les revendications, pas l’inverse. Et les meilleurs des hommes ne sont que de la chaire à canon pour les temps de paix, pour les temps d’ennui.<br /> La suite ici :<br /> http://souklaye.wordpress.com/2009/04/30/avis-a-la-population-ou-population-sans-avis-le-1er-mai/
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