Le 8 mai (suite)
Oui, de la Liberté, notre société occidentale, qu'en a-t-elle fait ?
Des générations suivantes éprises d'humanité à tout jamais ?
Des hommes et des femmes « meilleurs », plus raisonnables,
plus sages, plus respectueux, plus dignes, plus solidaires,
plus « ouverts », plus responsables, plus citoyens ?
A voir... cela se saurait ! Cela se constaterait au quotidien !
Ne nous a t-on pas entraîné plutôt vers une course, effrénée,
illusoire, à l'accumulation permanente de biens matériels
soi disant source de bonheur, de joie de vivre, d'existence ?
Et progressivement n'en est-on pas arrivé, aux yeux de certains,
à ce que la possession d'une certaine montre en serait,
fou !, le symbole visible, le signe véritable de toute réussite ?
Pourtant... des analyses psychologiques ont révélé que l'individu
concevant avant tout son bonheur par « le toujours plus » d'argent,
« le toujours plus » de biens de marchandisation, parfois bien futiles,
a en réalité de sérieux et importants troubles pathologiques
et une incapacité à se construire vraiment en tant que personnalité.
Mais les « maîtres du monde » c'est-à-dire les multinationales,
ne nous ont-ils pas, à travers la mondialisation, la globalisation,
enfermé, nous les consommateurs de tous les pays de la terre,
dans leur logique financière en nous conditionnant subtilement ?
En somme, par un raccourci sans doute abrupt, tout ça... pour ça !
Tous ces sacrifices consentis, tous ces actes héroïques... pour ça !
Une guerre pour la Liberté, individuelle et collective... pour ça !
Comment, à l'occasion de tels rappels d'événements historiques,
ne pas s'interroger, personnellement, sur cette évolution des sociétés ?
Et aujourd'hui, vraiment, la crise actuelle ne peut que nous y inciter !