Boris VIAN

Publié le par M. G.


Boris VIAN est mort il y a tout juste 50 ans.

Il était romancier, dramaturge français, ingénieur à l'Institut de Normalisation, musicien de jazz, collaborateur au journal « Les temps modernes » de Jean-Paul SARTRE, compositeur de chansons, auteur sous le pseudonyme de Vernon Sullivan de faux romans noirs américains : bref, l'une des plus brillantes figures du St Germain des Prés de l'après-guerre.

Il a joué de la trompette (appelant la sienne « trompinette ») dans un haut lieu du jazz Nouvelle Orléans, le « Lorientais ». Il connut à ce titre Duke Ellington.

Avec ses amis, parmi lesquels Juliette Greco et Roger Vadim, il a inauguré «  Le Tabou », cave qui a fait connaître au monde entier les existentialistes et leur vie de troglodytes nocturnes.

Il a écrit « L'écume des jours », « L'arrache cœur », « L'herbe rouge », « J'irai cracher sur vos tombes ».

Suite à sa supercherie (pseudo de Vernon Sullivan), le monde de la critique fut indigné après l'avoir encensé.

Il a chanté la chanson « Le déserteur » en pleine guerre d'Algérie, les premières chansons rock avec Henri Salvador. En théâtre, il a écrit « L'équarrissage pour tous », « Le goûter des généraux » et « Les bâtisseurs d'empire ».

Pour les jeunes, il fut adopté comme l'enfant terrible, le lanceur de pavés.


Publié dans historiques

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