Rentrée des classes
Ces derniers jours s’est effectuée la rentrée des classes !
Et comme chaque fois, ce fut, pour certaines « têtes blondes »,
une matinée d’appréhension, d’inquiétude, de pleurs parfois !
Jamais facile les premières séparations… même très provisoires !
Les enfants, même ceux qui nous sont chers, sont tous semblables !
Reconnaissons-le ! Comme nous étions nous-mêmes à leur âge
bien que les conditions matérielles, le contexte ont bien changé !
Inutiles d’ailleurs les comparaisons, elles s’avèrent vite ridicules !
Quoiqu’il en soit, l’école, toujours et pour tous les enfants du monde,
au-delà de l’environnement familial dans lequel chacun évolue,
demeure l’atout essentiel, majeur de son instruction, de son évolution.
Les apprentissages fondamentaux, la formation au sens large,
l’enrichissement culturel sont le résultat des bases, des étapes,
successives, que l’éducation nationale se doit d’apporter à chacun
afin qu’effectivement, il puisse progresser, à son rythme, librement,
tout au long de son enfance, de son adolescence, de sa jeunesse,
tout au long de sa vie adulte tant professionnelle que citoyenne.
A tout un chacun, l’école doit, devrait offrir l’« égalité des chances »
qui passe, cela va de soi, au niveau des responsables gouvernementaux
par une vraie ambition, une volonté à toute épreuve et, sur le terrain,
par des conditions de travail qui les traduisent avantageusement.
Or la logique qui continue de s’appliquer –suppression massive de postes-
concourt-elle réellement à ces perspectives ou ne faut-il pas craindre,
au contraire, qu’hélas, au nom d’une idéologie qui a pourtant, déjà,
dans maints pays, montré ses limites, ses tares, son ineptie,
cette logique ne nous entraîne dans une spirale regrettable
et des échecs humains de plus en plus nombreux et lourds ?
A titre d’exemple : la classe fermée à la rentrée dans la ville voisine,
dans une école d’un quartier qui ne « méritait » pas encore cela,
ne va-t-elle pas objectivement dégrader un peu plus la situation ?
Idem : quelques premiers échos laissent entendre que les effectifs,
dans des classes, sont chargés, n'est-ce pas une des conséquences,
inévitable, de cette politique de réduction incompréhensible d'enseignants ?