Ça ne tourne pas rond…
Mercredi soir dernier…
Match international de football… important… très…
puisque de « barrage » donc de qualification ou d’élimination
de l’équipe de France pour la prochaine Coupe du monde.
Et voilà que le résultat de cette deuxième partie (match retour)
contre l’Irlande se trouve faussé par une faute et une « erreur » :
l’homme au sifflet n’a pas vu, donc n’a pas pu sanctionner
la « main » d’un « bleu » (du capitaine) qui est à l’origine d’un but.
Du but de qualification ! Du but qui entache ce résultat !
La « faute » est reconnue, flagrante et personne ne la nie.
L’arbitre, lui, sur le champ, ne l’a pas vue ; il ne peut tout voir.
Du coup, le résultat de cette rencontre ne satisfait personne.
Mais quel supporter, quel joueur n’aurait pas une telle péripétie
à décrire, à rappeler, qu’elle ait été favorable ou défavorable ?
Fatalement, il y en a eu des matches gagnés, perdus de la sorte !
Il en va ainsi et même les meilleurs arbitres commettent des « fautes ».
L’homme, même en noir ou en couleurs, n’est pas infaillible !
Pourtant, dès le lendemain, quel bruit médiatique, quel tintamarre !
Et chacun d’y aller de son commentaire, de sa proposition !
Pour rien. Pour la galerie. Cela, nous n’en doutons pas, se vérifiera
car il est impensable que soit prise une décision qui, aussi,
aurait pour conséquence de nuire à terme à l’ensemble de ce sport !
Ne faudrait-il pas, malgré les énormes intérêts financiers en jeu,
savoir en rester sur le plan sportif avant d’émettre tel ou tel propos ?
Sur le terrain, jusqu’à ce jour, l’arbitre demeure souverain. Et il le faut !
Par contre, surtout à ce niveau, et comme cela sa fait déjà au rugby,
pourquoi ne pas essayer de l’aider dans sa prise de décision,
si difficile parfois, avec les moyens techniques qui sont à disposition ?
Voilà, sûrement, une évolution qui éviterait de regrettables lendemains,
d’excessives surenchères, d’insensées et grossières suggestions.
Sur les pelouses et autour des stades, n’y a-t-il pas suffisamment
de violences gratuites, de slogans limites, d’insultes racistes ?
L’exemplarité naturellement doit venir d’abord de ceux « d’en haut ».
Mais à chacun, également, sa part de responsabilité, là où il se trouve.
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