A propos... du racisme (2/2)

Publié le par J. C.


                                                     Première partie : A propos... du racisme (1)


Et ne sont-elles pas, un peu partout à travers la planète,

attisées les haines envers l'autre, le différent, « l'étranger » ?

Ne cherche-t-on pas, suite à un net regain d'intégrisme,

-personne n’en a l’exclusivité- à diaboliser les autres,

des communautés complètes, des peuples en entier ?

Rien que cela ! Pour quoi ? Pour le progrès humain ?

Pour qui ? Pour tous les citoyens ou sujets du monde ?

Ne serait-ce pas le sectarisme qui souvent prévaudrait,

l'intransigeance qui l'emporterait, l'horreur qui reviendrait ?

En guise de postmodernité, ne se dirige-t-on pas plutôt

vers une terrible et dangereuse régression historique

à travers un archaïsme retrouvé, un capital prédateur,

un affaiblissement de l'Etat, des lois sociales « réformées »,

des inégalités criantes et donc un individualisme déchaîné,

une concurrence exacerbée, un « différence » cultivée ?

Dans une telle désintégration sociale générale, la solidarité

va continuer à subir de funestes coups qui résulteront

de la mise en oeuvre, dans un sens toujours bien délibéré,

de récentes et importantes découvertes scientifiques.

Exemple : la déclaration universelle sur les droits de l'homme

et le génome humain de l'O. N. U. qui précise que

« personne ne fera l'objet d'une quelconque discrimination,

fondée sur ses caractéristiques génétiques »,

suffira-t-elle pour éviter, prévenir des tentations futures ?

Autre exemple : les multinationales qui dirigent le monde,

friandes d'énormes bénéfices mais du moindre risque,

ne se permettront-elles pas, un jour, d'offrir, faire payer

leurs services en fonction de l'espérance de vie de chacun,

du risque prévisible, inhérent de telle ou telle affection grave,

estimés, annoncés par le séquençage du génome humain ?

Dans cette hypothèse, le contrat proposé, quand il le sera,

ne serait-il pas basé sur un critère discriminatif indiscutable ?

Décidemment, comme un train peut en cacher un autre,

le racisme peut se retrouver là où on ne l'attend pas.

Encore, toujours, et partout, il existe, a droit de cité.

Sans complaisance, il doit être démasqué, battu en brèche.

Et donc à chaque être humain de veiller, en permanence,

à ne surtout pas le réveiller en lui. Beaucoup y parviennent.

Encore heureux !

 

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