Berceuse au nouveau-né
Poème : Un instant de
chimère
Berceuse au nouveau-né
Te voilà bientôt enfant d’amour
Venu du fond de nous à pas de velours
Nos soleils touchent à l’intime
Passion sublime
Mon cœur enfle de tes désirs
De tes peines et de tes rires
Tout de toi m’inonde
Dans les ondes profondes
De mes entrailles spongieuses
Je suis heureuse
Mes pensées sont pleines de toi
Tu bouges tes doigts
Bonheur à outrance débordant de l’humeur
On lit cela dans les regards en fleurs
Pénétrés de rais printaniers
Le temps d’aimer au temps de mai
D’un amour inconditionnel
Eternelle symbiose du passionnel
Tatoué des liens du sang indéniables
Indénouables
Aimantés par nos âmes mille fois récompensées
Par cet amour en grand, le vrai
Prise de risque vertigineuse sans aucun doute
Sertie d’une confiance en la vie coûte que coûte
De nos chairs
Mêlant mélancolie au tendre
Surprendre,
Dans les yeux de la mère
Comme un éclair
De bonheur,
La douceur
Du ventre pleinement rebondi
Caressant l’enfant chéri
Qui vient sur terre…
Je taguerais sur chaque pierre
Sur chaque tronc
Ton prénom
A chacun de tes souffles
Je respire la vie
Te voilà mon tout petit
Mon ange, mon amour
Je te donne le jour
Je te donne ma vie
Et mes jours et mes nuits
Viendront briller pour toi
Autant qu’il le faudra
Pour te munir des ailes nécessaires à ta vie
Toi qui m’as fait naître mère, aujourd’hui.