Constat...

Publié le par J. C.

 

Dès les estimations des résultats du premier tour des régionales,

les commentaires, les analyses, les explications, les extrapolations

des politiques, des politologues ont fait l’actualité essentielle de la semaine

mais qui, toutefois, fut momentanément mise en sourdine par les hommages,

très nombreux, rendus à Jean Ferrat, le chanteur, le poète, le « rebelle ». 

Au milieu de ce bruissement démocratique, notre constat sera sans prétention.

  • Premier constat. Comme lors de chaque élection à l’enjeu national,

tous les résultats de l’ensemble du pays, du Nord au Sud, d’Ouest en Est,

reflètent, malgré quelques nuances dans l’amplitude de cette singularité,

les mêmes tendances « politiques ». Toujours assez surprenant, non ?

Conséquence de la loi des grands nombres ? Ou ne serait-ce pas également

l’effet, le phénomène électoral résultant du bon sens général du peuple

qui se dégage de toute consultation à laquelle il est librement convié ?

  • Deuxième constat. Comme à chaque scrutin national également,

les électeurs, à leur façon (avec leur bulletin ou en s’abstenant massivement)

ont collectivement délivré aux politiques des messages plutôt lisibles.

Et à tous ! Aux responsables de la droite comme à ceux de la gauche ! 

D’abord et surtout, c’est vrai, au premier responsable, l’hôte du palais élyséen !

Mais auront-ils été entendus ? Là, maintenant, est la question primordiale !

Rien n’est moins sûr. Le pouvoir isole. L’idéologie ignore la réalité quotidienne.

  • Troisième constat. A toutes les consultations électorales « mineures »

(par rapport à l’élection « majeure » qui est celle du président de la République),

la participation est bien loin d’atteindre les sommets souhaitables en démocratie.

Mais faudrait-il encore au moins respecter les votes du peuple souverain 

pour que ce dernier se déplace en masse et toujours remplisse son devoir civique !

Les institutions seraient-elles en cause ou serait-ce les élus (sans généraliser)

qui déçoivent, découragent et parfois même révoltent le citoyen de base ?

En somme que faire pour donner plus de sens et vie à notre République ?

  • Quatrième constat. Une confirmation (s’il le fallait) et non une surprise !

Une frange de la population française reste foncièrement sensible ou partage

les thèses développées par l’extrême droite (xénophobie, racisme, nationalisme).

L’évolution du débat sur l’identité nationale comme certains propos, excessifs,

avaient déjà rappelé, on ne peut plus clairement, cette constante réalité, évidence.

Après trois ans de nouvelle présidence et momentanément abusés en paroles,

ces électeurs se retournent à nouveau en nombre vers leur porte-parole.

 

Publié dans citoyens

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