Dans la forêt adéenne

Publié le par M. G.

 

 

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Aujourd’hui, il est 16h30 et je m’enfonce dans la forêt adéenne avec Eden, mon chien.

 

 Je m’engage d’abord sur un petit chemin sur ma droite, puis, j’entreprends la descente sur ma gauche ; la pente est raide comme un toboggan. Je longe le sentier le plus longtemps possible avant d’arriver à un ruisseau,  veine souterraine de ce ventre abyssal que représente cet amoncellement arboricole. Je me retrouve, plus tard, indécis, à la croisée des chemins : je choisis la gauche en remontant …

 

J’entends au loin des bruits sylvestres, des chocs, des craquements branchus, des grincements ; Eden tend l’oreille et se poste à l’arrêt ; c’est le cœur de la forêt qui bat la mesure.

 

Une biche détale sur le flanc, quelque peu effarouchée et surtout exaspérée par ma présence dans son secteur ; Bambi de mon enfance, n’est pas à ses côtés ; je remonte la côte, puis le dénivelé se fait fort de me faire mal aux mollets et aux cuisses ; il est joueur, le dénivelé ; il est pénible aussi.

 

J‘arrive à un carrefour de caminades ; pour laquelle dois-je opter ? Un coureur déboule face à moi, concentré sur sa performance de jogging, me salue et continue son entraînement ;  je sors mon téléphone GPS, très pratique, vital même ; celui-ci me donne la bonne direction : encore 25 mn de marche avant de retrouver le Tougaya ; je suis sauvé.

 

L’orientation dans cette antre mystérieuse n’est pas aisée, mais grâce à cet outil moderne se basant sur la position satellisée de la terre, je retrouve le sourire, la foi et l’énergie…  

 

 

 


 

 

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