De « l’élitionnisme »…
Chronique précédente : Telle un « bateau ivre »…
Un supporter : Comment vas-tu ?
Un dirigeant : Avec ce beau soleil pour un samedi matin, l’optimisme est de rigueur.
Mais comme d‘habitude car c’est plutôt dans ma nature.
Un supporter : Vois-tu, je suis content de te rencontrer. En tant qu’un des dirigeants
du club de rugby, tu vas pouvoir m’éclairer.
Un dirigeant : Demande d’abord précisément… et je saurais peut-être te dire.
Un supporter : Est-ce vrai que tous les dirigeants des clubs de Fédérale du Comité
sont unanimes pour critiquer et contester la « réforme » en cours
concoctée par les responsables des instances fédérales ?
Un dirigeant : Tes informations émanent d’une bonne source ! C’est tout ce qu’il
y a de plus sérieux.
Un supporter : Au vu des conséquences excessives, abusives de telles décisions, ces
réactions me semblent absolument justifiées. Et, j’espère, qu’elles
porteront rapidement leurs fruits.
Un dirigeant : Pour ta gouverne, je peux ajouter que la contestation s’élargit
au niveau de l’ensemble des comités. De plus, une pétition nationale,
à laquelle chacun peut s’associer, circule.
Un supporter : Oui, je l’ai lue et l’ai déjà signée, l’ayant trouvée évidente et légitime.
Un dirigeant : C’est bien. En fidèle supporter, on n’en attendait pas moins de toi.
Un supporter : Tout se perd ! Même le rugby maintenant est lui aussi atteint de
la maladie…
Un dirigeant : …pas d’amour, toujours !
Un supporter : Hélas, non… de la maladie de « l’élitionnisme » qui, de plus en plus contagieuse, se répand largement.
Un dirigeant : Moi, je n’en ai encore jamais entendu parler !
Un supporter : C’est la perte grandissante de crédibilité, et à tous les niveaux, de tous
les pouvoirs, des élites : mondiaux, nationaux, locaux… politiques,
économiques, sociaux, sportifs… temporels, spirituels… Mais,
que veux-tu, ils en sont eux-mêmes totalement responsables !
Un dirigeant : C’est grave, docteur ?
Un supporter : Inquiétant, tu veux dire ! Et sans plaisanterie aucune ! D’ailleurs, tu le sais tout comme moi, cela va mal un peu partout dans le monde…
Un dirigeant : Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter les informations au quotidien.
Un supporter : Cela dit, toi, garde ta bonne humeur ! Nous en avons plus que jamais bien besoin. Et tous ! A bientôt et bonne journée… Au prochain match.
A domicile !