De l’ « identité nationale »…
Entrons dans la danse, c’est-à-dire dans le débat sur l’ « identité ».
« Nationale »… selon la terminologie adoptée, retenue !
Et le vocabulaire utilisé, nous le savons, n’est jamais neutre !
Ou, question formulée autrement : « Qu’est-ce qu’être français ? »
Aujourd’hui, bien entendu, à l’heure d’une mondialisation débridée !
Comme tout individu est unique mais tout autant pluriel
par ses gènes hérités, son milieu social, son vécu propre,
ses aventures humaines, son environnement local et planétaire,
l’ « identité » d’un pays est riche de son territoire, de sa langue,
de son histoire, de ses immigrations, de ses valeurs, de son destin.
La France, pays reconnu comme étant celui des droits de l’homme,
est, depuis la révolution française, porteuse d’indéfectibles valeurs,
humanistes, -liberté, égalité, solidarité, fraternité, laïcité, progrès social-
qui sont toujours très actuelles et même, sans doute, plus que jamais.
Dès lors, autour de ses bases du « pacte républicain », le vivre,
le vivre ensemble devient aisé, exigeant… dans l’intérêt de tous.
Faut-il, faudrait-il encore qu’au plus haut niveau de l’Etat, le pouvoir,
politique, ait le réel objectif de maintenir, développer la cohésion sociale,
l’accès pour tous à l’éducation, la formation continue, aux soins,
l’égalité devant le travail, la justice, l’impôt, les loisirs, la culture !
Notre société, dans ses mutations, son évolution -on n’y échappe pas-
devrait veiller à élargir tous ces éléments de base si structurants,
à redynamiser ces acquis qui caractérisent « l’exception française ».
Alors, oui, chaque français(e), et quelle que soit son origine,
se reconnaîtrait dans cette « identité » multiple et féconde
car elle rassemblerait bien plus qu’elle ne diviserait, exclurait
et, surtout, elle tracerait, pour tous, des perspectives d’avenir
plus encourageantes, plus motivantes, plus sereines
comme le soleil levant annonce, pour tous, une belle journée !
En sommes nous-là ?