De la France profonde... aux Anglais

Publié le par J. C.

 

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La France profonde

celle qui fut déjà caractérisée « d’en bas » par certains politiques,

celle qui, silencieuse le plus souvent, se « lève » tôt » aussi,

continue, journées d’actions après journées de manifestations,

à exprimer son réel désaccord sur la réforme des retraites

que le pouvoir « aux affaires » (comme ils disent) veut imposer.

Quand, à ce point, avec cette massive et durable détermination,

se manifeste une telle hostilité, comment ne pas s’interroger ?

Le « je » peut-il avoir, malgré tout, raison contre le « nous » ?

L’entêtement, à tout prix, se justifie-t-il pour l’intérêt général 

ou bien traduit-il de la part du président un courage exceptionnel ?

 

Après d’autres gouvernements européens, d’ailleurs à l’unisson,

le gouvernement britannique vient d’annoncer aux Anglais

les mesures auxquelles ils devront, à leur tour, faire face.

C’est à « la hache » que le nouveau Premier Ministre a coupé !

N’est-ce pas cocasse qu’après tant d’années de libéralisme outrancier

ils en soient, toujours et encore, réduit à de si sévères coupes,

à instaurer un nouveau plan d’austérité si drastique, si draconien !

Ne serait-ce pas reconnaître explicitement que le libéralisme financier

qui devait, évidemment, apporter du lien et des avancées sociales,

n’a pas donné les résultats attendus, les effets escomptés, espérés,

n’a pas été aussi bénéfique qu’annoncé pour les autochtones ? 

 

En comparaison de ces dispositions, nous n’aurions, nous, Français,

que de simples coups de «  rabot » à supporter ! Est-ce si vrai ?

Ne subirions-nous pas plutôt en réalité, comme tous les peuples,

européens aussi, une épreuve de force, une confrontation inhumaine,

un affrontement oligarchique qu’imposent à tous, idéologiquement,

 les « maîtres du monde », le grand capitalisme financier mondial ?

N’assisterions-nous pas à une « grande régression » sociale ?

Pour les êtres humains, en effet, il n’y a progrès, progrès social,

que s’ils ont, avant tout, le désir et la capacité de faire progresser

l’égalité, la solidarité, la convivialité pour un « vivre mieux ensemble ».

 

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