Des nuages... de printemps
Que de nuages actuellement sur notre beau pays !
Cette semaine, à vrai dire, ils se sont amoncelés !
Une forte et inhabituelle éruption d’un volcan en Islande
et, comme jamais, un gros nuage poussiéreux, très épais,
s’est constitué et s’est déplacé au-dessus du Nord de l’Europe.
Conséquence immédiate : le trafic aérien de nombreux pays,
dont le nôtre, s’est retrouvé complètement paralysé plusieurs heures
car cette masse nuageuse de cendres peut endommager les avions
qui la traversent et surtout bloquer, arrêter tous leurs réacteurs.
Cela est déjà arrivé… heureusement sans conséquences dramatiques !
Face à cette effervescence naturelle s’impose en effet la prudence humaine !
Une grève des cheminots, d’abord des conducteurs et contrôleurs,
et, après plusieurs jours parce que plutôt minimisée par la SNCF,
la circulation reste toujours difficile en particulier sur la zone Sud-Est.
Bien sûr, des voyageurs, leurs billets en mains sans train en partance,
sont forts mécontents et doivent prendre leur mal en patience.
Mais, depuis plus d’une semaine que dure le conflit, pourquoi, par principe,
(« La discussion ne reprendra qu’après l’arrêt du mouvement »)
ne pas avoir accepté, sans tarder, une reprise du dialogue avec les syndicats ?
Croire encore que l’information assénée « d’en haut » et donc réductrice
suffit aujourd’hui alors que sur le terrain la réalité est bien différente
est une « erreur » qui pénalise les différentes parties en présence.
Les responsables doivent intégrer dans leur stratégie de communication
qu’internet joue un grand rôle dans la diffusion des informations du terrain.
Une décision gouvernementale bien que d’intention louable, justifiée
(mesures de protection et révision des zones constructibles du littoral
prises après la violente tempête Xynthia en Charente-Maritime, Vendée)
mais parce que trop brutale, trop technocratique, sans concertation,
devient impossible à tenir face aux incohérences, et conséquemment,
aux incompréhensions des riverains, des élus locaux de ces communes.
D’où le revirement ministériel suite au soi disant « mal entendu » !
Une petite minorité ne peut avoir toujours raison devant la majorité !
Quant au débat sur les retraites, il ne s’est pas, selon certains propos,
engagé sous des auspices très favorables à une réelle concertation.
Dès maintenant, sans modification de la répartition des richesses créées,
parions que cette « réforme », basée uniquement sur les revenus du travail,
ne deviendra pas la « grande réforme » annoncée du quinquennat présidentiel.