Dette publique… et mesures
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A propos de la dette publique…
La dette de l’Etat.
► Aujourd’hui, de plus en plus importante. Certes. Mais bien moindre que celle d’autres Etats.
► A augmenté progressivement depuis une trentaine d’années mais tout particulièrement ces dernières années.
► En réalité, une bombe (financière) à retardement, mise en place en 1973, et qui « explose » de nos jours.
Les causes.
► La loi du 3 janvier 1973. Cette loi fut votée sous l'impulsion de Valéry Giscard d’Estaing sous la présidence de Georges Pompidou. En résumé, elle interdit en effet au Trésor Public d'emprunter directement à la Banque de France à un taux d’intérêt faible ou nul (par création monétaire), comme il en avait jusqu'alors le droit. Les gouvernements français devront dès lors trouver d'autres sources de financement, principalement en empruntant à des taux d'intérêts plus élevés aux banques privées ou encore par des emprunts nationaux.
► L’article concerné a également été repris par le traité de Maastrcht et par le traité de Lisbonne.
► L’endettement de l’état envers les banques privées devient donc de plus en plus lourd. Actuellement, il serait de l’ordre de 50 milliards (capital et intérêts) par an.
Les conséquences.
► Pour réduire cette dette, le gouvernement, comme ceux d’autres pays, vient de prendre des mesures de rigueur, d’austérité qui toucheront, comme toujours, le plus grand nombre.
► Déjà en œuvre ailleurs, en Grèce d’abord, les effets constatés sont contraires à ceux qui avaient été affirmés : récession économique, réduction de la croissance, aggravation du chômage et tensions sur les marchés financiers. Or, les mêmes remèdes produisent les mêmes effets !
► Ne serait-il pas temps d’envisager des mesures différentes, plus radicales face à ce système mondialisé qui court à sa ruine et qui y entraîne inévitablement les populations ? L’annonce ce jour du taux de chômage (en hausse) du mois de juillet dernier permet de considérer que seule une vraie reprise économique pourra endiguer la crise, les crises serait plus juste.