Du balancier...

Publié le par J. C.

 

L’homme… (les hommes…), individuellement comme collectivement,

depuis toujours, cherche à améliorer ses conditions de vie, à vivre mieux,

à s’émanciper et, aussi, à bénéficier, pour sa part, des richesses créées.

Le pouvoir… (les pouvoirs…), monarchique, étatique, financier aujourd’hui,

et quel qu’il soit mais toujours pour d’excellentes raisons à l’en croire,

lui, cherche à imposer sa propre vision de la société, de l’avenir.

Ainsi, au fil du temps, de l’histoire, le « balancier » du progrès humain,

aussi inexorablement que celui d’une vieille horloge indique l’heure,

tend tantôt vers un peu d’amélioration, de mieux vivre, de justice,

tantôt vers davantage de difficultés, une régression même pour beaucoup.

Mais contrairement à l’incertitude qui fait tomber la pièce sur « Pile ou Face »,

c’est, ici, le rapport des forces organisées en présence sur le terrain social

qui détermine le sens et la force du mouvement pour une bonne période.

Or, actuellement, que constatons-nous au niveau de l’Europe ?

Au nom de la « crise » (pas pour tout le monde), les peuples européens

sont frappés par des plans d’austérité, de rigueur, des gels de salaires,

des adaptations des systèmes de retraites (durée des cotisations, âge de départ…).

Et, pensée unique oblige, les gouvernements, le Fonds monétaire International

sont malheureusement unanimes pour appliquer cette politique antisociale

et qui, en plus, se révèlera, à terme, économiquement négative pour la croissance.

Même pour l’Allemagne qui commerce avant tout avec ses pays voisins  d’Europe !

Même les marchés financiers le manifestent avec beaucoup de cynisme  

puisqu’ils ont, préalablement, spéculé sur la faiblesse des Etats « mal notés » !

Chez nous, il n’est question que des retraites, de la réforme des retraites !

Mais si, comme aiment à le dire, par prudence sans doute, certains économistes,

« les choses restent égales par ailleurs » c’est-à-dire si l’origine des ressources

demeure quasiment ce qu’elle est, pratiquement à la charge des revenus du travail

avec un taux de chômage relativement important et des exonérations croissantes,

chacun peut déjà pressentir ce qu’il en résultera, redouter une baisse des acquis.

Et la diversion politique, en accusant un ancien Président de la République

qui mettait lui, par cette mesure sociale (droit de départ à la retraite à 60 ans),

l’économique au service de l’humain, n’est pas à la hauteur de l’enjeu.

A chacun son altitude, n’est-ce pas ? Tout le monde n’a pas le même souffle !

 

 

 

Publié dans citoyens

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D
<br /> Connaissez vous la loi Giscard Pompidou et le Traité de Maastrich ?<br /> <br /> Alors que les bourses chutent, que l'Euro est à l agonie, que les plans d'austérités se multiplie à travers l'Europe, il serait sage de connaître les vrais raisons de l'augmentation de la dette<br /> !<br /> <br /> Le bon sens commun voudrait que la dette soit du à trop de sociale, trop de santé, trop de services publiques, trop de fonctionnaires, trop de retraites. Nos responsables politique se font l'écho<br /> d'un tel message et mettent en œuvre des plans sensés répondre aux problèmes de la dette !<br /> <br /> Mais tout ceci est une arnaque : L'arnaque de la dette !<br /> <br /> Jusqu'au 3 janvier 1973, la Banque de France avait le droit d'émettre du crédit à très bas taux d'intérêt afin de financer les besoins de l'état et d'investir dans les projets d'avenir !<br /> <br /> Mais sous prétexte d'inflation, le gouvernent Giscard Pompidou a cru bon empêcher la Banque de France de faire son travail en transférant de fait le pouvoir aux banques privés. Et oui depuis cette<br /> époque la France s'endette auprès des marchés financiers avec des taux d'intérêts élevés et c'est obligatoire pour tous les pays membres depuis Maastrich et les traités suivants!<br /> <br /> En claire, ce sont les taux d'intérêts imposés sur la dette qui créer l'augmentation folle des dette publique !<br /> <br /> L'alternative<br /> <br /> Un retour au crédit publique productive, redonner le pouvoir au nation de battre monnaie afin de l'investir non dans les bulles spéculatives ou dans les jeux des casinos financiers mais bien dans<br /> l'économie physique au service de la population et du travail humain.<br /> <br /> Nous devons dire Non au chantage de l'empire de la finance de la City de Londre et de Wall Street à New York<br /> <br /> Si tu veux rejoindre la bataille pour changer le système économique rejoins moi sur mon groupe : http://www.facebook.com/group.php?gid=104166076293247&ref=ts<br /> <br /> David CABAS<br /> david.cabas.over-blog.fr<br /> <br /> <br />
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