Du temps qui passe...
« Intellectuel »
Intello, intelligence, intelligentsia, intellect…
Ce mot : « intellectuel » est souvent banalisé, à tort et à travers, avec connotation péjorative, à l’adresse de ceux cultivant un excès de part, une prépondérance à l’intelligence. (sens de connaissance ou entendement) .
Malgré tout, la « chose intellectuelle » ne doit pas être déconsidérée outre mesure.
Sinon, que deviendrait notre monde, sans réflexion, pensée, intellectuels ?
Une vie de plante, de légume, de batracien… La porte ouverte à tous les débordements irréfléchis, les décisions précipitées, les mesures infondées…
Arrêtons là notre dédain pour tout ce qui est « pensé ».
Comme disait le cinéaste Michel Audiard :
« - un intello assis va moins loin qu’un con qui marche ».
Descartes, le philosophe, à contrario, disait :
« Je pense donc je suis. »
Hier, j’ai assisté à une pièce remarquable de café théâtre à Artigueloutan (64) où, Misogénial : 3 comédiennes amateurs, originaires du Val d’Adour jouaient la pièce « Balais bourrelesques ».
Voilà un spectacle vivant, qui déjoue très « intelligemment » les méandres, les travers de notre société consumériste, superficielle, fragilisante.
Elles évoquent tour à tour, parfois en chantant de belle manière, les questionnements féminins, le vieillissement, la place de la femme dans la société, le travail, les courses, les enfants, la testostérone, la ménopause… Pas d’attaque envers les hommes, je vous rassure, messieurs.
Beaucoup de thèmes du quotidien sont passés à la moulinette humoristique, les non dits sont mis au grand jour, sans tabous, et du même coup, apportent une bouffée d’oxygène et de rire au public venu les voir.
A voir et revoir : elles sont « misogéniales » !
Atelier d’écriture :
A la salle de la garderie, ce premier samedi d’octobre, nous n’étions pas très nombreux pour profiter d’un grand bol d’air et d’écriture.
L’occasion était donnée à chacun d’entre nous, de prendre le temps de se pencher sur lui-même, sa vie, de rechercher son bien-être, par le biais du langage des mots.
Ici, point d’école, de rigueur intellectuelle, de mise à l’index en cas de fautes d’orthographe. La démarche est purement artistique, épicurienne. Personne ne juge personne.
J’espère, je souhaite fortement que, le mois prochain, les bancs soient plus fournis.
Le bonheur est simple, encore faut il savoir le cueillir…