Ecole : un mauvais point !
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Il fut un temps où l’instruction, pour tous, était prioritaire
et le rôle de l’école important, essentiel, primordial même.
Aujourd’hui, dans notre département comme aussi dans les autres,
des parents d’élèves, des élus doivent se mobiliser pour essayer
de sauvegarder, maintenir dans plusieurs communes des classes
qui devraient, dès la rentrée de septembre prochain, être fermées !
Dès lors que sur le plan national est prévue la suppression (16 000)
de milliers de postes, rien d’étonnant, qu’effectivement, ici et là,
dans les villes et villages de nombreuses écoles soient touchées.
Cette politique, « comptable », ne serait-elle pas, ni plus ni moins,
alarmante et catastrophique pour l’avenir de beaucoup de jeunes ?
Le pays d’une façon globale n’en paiera-t-il pas, hélas, le prix, fort,
dans quelques années tant sur le plan humain que sociétal ?
Tout un chacun peut le constater, enseignant comme non enseignant,
il est, déjà, de plus en plus difficile d’enseigner dans les classes.
Or une réduction de moyens, quoiqu’on veuille en dire, soutenir,
ne peut qu’engendrer de plus grandes difficultés encore …
au détriment, d’abord, des élèves des écoles, des collégiens…
sans parler des conditions de travail plus difficiles auxquelles
devront faire face en primaire et collèges les responsables éducatifs.
Les « échecs », on le sait également, seront, à terme, plus nombreux.
Cette « casse », tout autant que bien d’autres, organisée
au-delà des modes et des discours qui se veulent optimistes,
ne peut qu’interpeler les citoyens, les enseignants, les élus du territoire !
Cette volonté politique, implicite à travers les actes, les décisions,
et qui, toujours, défavorise le fonctionnement de l’Education nationale,
ne peut que soulever désaccord, réprobation, hostilité, indignation !
Comment tous ceux qui, pour l’avenir, font confiance à la jeunesse
pourraient approuver, accepter cette régression, grave, inquiétante,
au niveau de l’école puisque de moins en moins elle permet, induit
l’ascension sociale attendue par tous les parents pour leurs enfants ?
Si distribution il devait y avoir, c’est, assurément, le mauvais point
(et non le bon) qui serait aujourd’hui à l’honneur ! Trois fois hélas !