« Etats généraux… »

Publié le par J. C.

 

« Les Etats généraux de la sécurité à l’école »

-une réflexion sur la violence dans et en dehors des établissements-

viennent de se tenir ces jours derniers à La Sorbonne à Paris.

Graves, en effet, s’étaient révélé quelques faits encore récemment !

La violence à l’école, assurément, une réalité !

Une réalité « durable » même ! Elle s’y rencontre depuis longtemps,

depuis toujours pratiquement et, plus ou moins, à tous les niveaux !

Entre eux, déjà, les enfants, les jeunes, ne sont pas tendres !

Euphémisme ! Et pas plus verbalement que physiquement !

De plus, ils se retrouvent, ensemble, dans une « institution ».

Une réalité aujourd’hui plus latente, plus exacerbée, plus inquiétante !

Des incivilités au quotidien, souvent plus usantes que méchantes,

aux actes, ici ou là, parfois gravissimes et quelquefois dramatiques,

les communautés éducatives, évidemment à des degrés différents,

rencontrent et vivent toutes ces difficultés, tous ces problèmes…

Une réalité aussi en partie « importée », provenant de « l’extérieur ».

Et pour cause, la violence  constatée au sein de la société,

petit à petit, insidieusement, et davantage depuis quelques années

a franchi les murs de l’école et se manifeste donc aussi à l’intérieur.

Une réalité qu’il ne faut surtout pas minimiser, nier encore moins

et, en sens contraire, ne pas grossir inutilement, exagérer abusivement.

Elle existe et donc se constate et se suffit à elle-même !

Par contre, face à cette situation de « crise », tout citoyen se doit,

vis-à-vis de la jeunesse et de son avenir, d’exprimer ses exigences.

Il n’est pas vrai, pas possible que la suppression (des milliers)

de postes d’enseignants, de surveillants dans les établissements scolaires,

et depuis plusieurs années, puisse, objectivement, contribuer

à y apaiser les tensions, à y apporter davantage de sérénité.

Il est temps d’arrêter ce démantèlement de l’Education Nationale,

ce « massacre » pour choisir un terme digne de celui des « Etats Généraux ».

Et, à l’inverse, opter d'y créer les conditions afin que chaque jeune

puisse y développer et faire briller sa capacité première…

chacun portant en lui et en germe un bourgeon qui ne demande qu’à éclore.

Même les finances publiques, sur le long terme, s’en porteraient mieux !

 

 

 

Publié dans citoyens

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