Je suis là
Poème précédent : Sur un air d’automne
Je suis là
Quand l’aube opale, étale
Ses rayons pâles
Avenue de la solitude
Annonçant le prélude
D’un matin sans avenir
Où le jour tarde à venir
La brillance du néant
Me prive de toi, Amant.
Tu es allé où personne ne sait
D’où l’on ne revient jamais
Aller simple, pas si simple
Passé simple
Où le futur n’existe plus
Puisque tu n’es plus !
Tu ne recevras pas ma lettre
Consignée du sceau du mal être
Agir est d’un autre temps
Remplir le vide à présent
De feuilles mortes consumées
« Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais »
Les soirs d’été.
Les saisons se teintent d’automne
Et ta voix fantôme résonne.
Devoir apprivoiser l’absence
Par des mots de silence
A la souffrance caressée
De souvenirs passés.
D’une lumière après le noir
Un ailleurs meilleur
Tissé du bonheur
De nos retrouvailles.
Où que tu ailles
Je suis là !
Et toi ?