L'attentat

Publié le par M. P.

 

 

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         L’attentat

 

Dans la douceur du crépuscule

Macha s’en va retrouver Jules

Perle venue d’un autre monde

Sa peau ambrée, musquée, inonde

L’air chaud au tendre goût de miel

Gorgé de fragrances charnelles

Eclair aux prismes lumineux

Son regard profondément bleu

Réveille l’instinct de tendresse

Telle l’aura d’une déesse

Son sourire étincelant

Confirme ce charme envoûtant

D’une audacieuse contenance

Elle déambule au pas de danse

Beauté fragile amérindienne

Chevelure noire obsidienne

Voilà qu’au détour d’une rue

Macha ne chante, ne chante plus

Son dernier souffle vespéral

Perce l’espace sidéral

Dans la douceur du crépuscule

Sa robe parme se macule

Elle avait à peine vingt ans

Jules l’attendait patiemment

Sordide ignominie macabre

Honte aux actes peccamineux

Plus rien ne rime plus à rien

Quand on est face à l’inhumain.

 

  

 

 

Publié dans poétiques

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