L’homme et la nature…
L’homme et la nature… ou… la nature et l’homme ?
De ces deux expressions, quelle est la plus signifiante ?
Comment, en effet, particulièrement cette fin de semaine,
après cette importante et terrible secousse sismique en Haïti,
(pays où tout au long de son histoire jusqu’à nos jours
son peuple a été martyrisé : esclavage, récents dictateurs),
une telle question ne nous effleurerait pas jusqu’ici ?
Tout comme dans un autre contexte, moins tragique il est vrai,
viendrait la discussion : droits et devoirs… ou… devoirs et droits ?
L’homme, d’abord par nécessité, a toujours essayé de s’adapter,
plus, de maîtriser, mieux, de dominer son milieu immédiat,
son environnement et, d’une façon plus générale, la nature.
Au fil des formidables découvertes, des considérables progrès,
il a cru, vraiment, un temps, pouvoir y parvenir… un jour
même si, sur ce long chemin, se dressaient toujours des obstacles !
Or, à l’évidence et malgré tout, la nature garde, pour l’instant,
bien des secrets et, de temps en temps mais régulièrement,
par de grandes et terrifiantes « catastrophes naturelles »
causant plus ou moins de nombreuses victimes innocentes,
oblige l’homme, les hommes, à l’humilité, à la modestie,
à assez de retenue, à ni plus ni moins raison garder
devant son effective et redoutable impuissance relative.
L’homme doit donc, en permanence, ne pas l’oublier
comme jamais il ne doit non plus oublier
que la mort, sa propre mort, c’est la vie
(en fonction de ce qu'il est, pense vraiment, chacun
donnera le sens qu'il entend attribuer à cet oxymore).
Comment, d'ailleurs, y échapper, ne pas y songer
quand les informations matinales annoncent ce jour
le nombre (estimé mais incroyable) de victimes, de morts
suite à l'impressionnant séisme qui frappe ce pays des Antilles.