« La fête des voisins de la rue du Tougaya »

 

Elle s’est tenue  au bout de la rue du Tougaya, sur la place où les voitures tournent habituellement pour faire ½ tour, en haut du coteau. Les participants étaient au nombre de  25 environ, représentant une dizaine de maisonnées. Cette joyeuse bande de gaulois a festoyé jusqu’à minuit au dehors ; pourtant,   les plus optimistes d’entre nous prévoyaient que nous terminerions vers 22h au plus tard… Il n’a pas été nécessaire d’attacher solidement un « ASSURANCE TOURIX» en haut de l’arbre car l’ambiance fut bonne et partagée... Chacun des membres amenant sa part au festin, c'est-à-dire : des bouteilles de vin, d’apéritif, ou de digestif, une baguette de pain, une salade de patates, de laitues,  de riz, un taboulé, des crevettes à griller, des saucisses et des ventrèches à « plancher »,  tarte aux pommes,  tourte, du café etc… Tout sauf du sanglier ! Quelques enfants, dans un coin,  ont joué à la toupie, appelée aujourd’hui « BEYBLADE ». D’autres se sont amusés gentiment avec l’un des chats de la rue.

Mais, à quand remonte cette divine fête ?

 1999 me répond-on. Et à Adé, au Tougaya ?

 2007 m’annonce t-on. Bien !

Quel est le but de cette manifestation nationale ?

 C’est de conserver ou  parfaire de bonnes relations avec son voisinage, entretenir la solidarité, l’entraide, l’hospitalité, passer un bon moment ensemble. Elle concerne tout le monde : les femmes, les enfants, les hommes, les vieillards.

 Le principe de base est de

·         considérer l’évènement comme un genre de pique-nique, avec chaises, parasol, tables où l’on amène sa contribution sans exagération, où l’on pense à la décoration.

·         d’utiliser une partie commune, pour la réunion.

Cette année, nous avons élargi les invitations à la rue voisine, sans succès, mais, peu importe, l’intention était là : faire profiter d’autres personnes de ce moment privilégié.

 Certains, de retour de voyage, sont arrivés en retard mais se sont rapidement intégrés. D’autres avaient loupé la réunion de préparation, 8 jours avant,  mais ne se sont pas faits prier pour venir le jour J avec quelques recommandations de dernière minute.

A la fin, tout le monde ramène sa chaise, ses couverts, ses restes. Une discipline indispensable ! Ils vont se coucher, le cœur rempli de joie, de rires et de satisfaction collective, en rêvant de l’année prochaine, où tout recommencera.