La légende du brave et courageux géant Adéus
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La légende du brave et courageux géant Adéus
Ça se passait il y a très, très, très longtemps. Adéus, bon vieux géant, faisait paître ses vaches, sur un plateau herbeux au pied des Pyrénées. Il surveillait ses bêtes pour les protéger contre les dinosaures carnivores. Notre homme faisait partie de la tribu des Leitassès, des paysans pacifistes et vaillants. Sur sa peau, il portait une fourrure d’auroch ; à la ceinture il possédait un glaive taillé dans la pierre d’Argelès-Gazost et forgée par ses soins.
Un sanglier tueur d’hommes vint à passer non loin du troupeau paissant : Une bête surdimensionnée, broyant tout sur son passage, affamée, après un hiver très dur.
Adéus se mit en opposition, jambes écartées, bras au ciel, glaive porté haut, avec un cri rauque de guerre. Le combat commença par un roulé boulé des deux combattants ; ils s’arrêtèrent net contre un chêne. Ils se battirent tant et si fort qu’un creux se forma rapidement à leurs pieds, formant un champ de bataille. Après de longues minutes qui semblaient des siècles, Adéus porta le coup fatal dans le cœur de l’animal. La bête poussa un long cri de douleur qui s’entendit dans toute la région.
La légende du brave et courageux géant Adéus, dit que, suite à ce duel violent de titans, sur le sol se dressèrent :
- d’un côté, la forêt haute de Bartrès,
- et de l’autre, celle d’Adé, avec le Tougaya.
Le lavoir actuel, près du stop de la route nationale 21, est à l’emplacement exact où le sang coula abondamment du cœur du monstre.
Certains disent qu’on entend parfois encore le râle de l’animal, lors du passage des avions de chasse, au-dessus de nos têtes.
Le glaive d’Adéus aurait servi à fabriquer le chemin de fer qui dessert la gare de Lourdes et qui passe au village.