La maladie

Publié le par M. T.

 

Poème précédent : Une porte ouverte…

 

Elle est soudaine

Vite tout s’enchaîne

Analyses qui restent vaines

Avec une issue incertaine.

 

Elle fragilise

Le corps qu’elle utilise,

S’y acharne avant qu’on réalise

Comment elle a pu être transmise.

 

Elle s’implante,

Le corps combat son intrusion violente,

Rapide et envahissante

Avec conviction contre toute attente.

 

Elle démoralise,

Le corps s’affaiblit et part à la dérive,

Alors l’inquiétude est vive

Et tout est perçu avec hantise.

 

Elle coupe l’élan de la vie,

Le corps est meurtri,

Amène de grands soucis

A un moment inattendu de la vie.

 

Elle est repoussée,

Le corps voit sa souffrance allégée

Après de dures journées

Mais pour combien de temps, on ne sait.

 

Elle a de grandes exigences,

La combattre est l’intransigeance

Alors avec un regain de confiance

Renaît l’espérance.

 

Publié dans poétiques

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M
<br /> une pensée pour Annie Girardot , qui a vécu 10 ans avec Alzheimer, avant de s'éteindre enfin, hier.<br /> <br /> <br />
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