Le grand chêne raconte…

Publié le par M. P.

 

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Sur son vieux banc de pierre, à l’ombre des grands chênes

Il est venu s’asseoir, l’air triste et l’âme en peine

Au déclin de ses jours les forces lui manquaient

Et sa peau de chagrin perdait tous ses attraits.

 

Il attend  patiemment d’un air mélancolique

Que vienne le chercher le bateau fatidique

Conscient que d’ici peu l’emportant vers l’ailleurs

Il ira retrouver sa compagne de cœur.

 

Le sillon de sa vie, honnête et généreuse

Semble toucher la fin d’une existence heureuse

Faite de durs labeurs et de si  bons moments

Qu’il aimait raconter lors des veillées d’antan.

 

La mésange fredonne tous ses printemps d’alors

Il sait qu’il n’y a rien à faire contre le sort

Il se dit « je ne suis qu’un chiffon de papier

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! »

 

Sur son vieux banc de pierre, à l’ombre des grands chênes

Assis près de son chien, l’air triste et l’âme en peine

Il a fermé les yeux, susurrant « je m’en vais »…

Les anges ont pris son âme pour qu’elle repose en paix.

                                                  

 

 

Publié dans poétiques

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B
<br /> poème très fort et émouvant où les vers retranscrivent formidablement bien l'inévitable et inexorable réalité de la vieillesse.<br /> <br /> <br />
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