Le pied marin
Quand les vagues déferlent sur le sable doré
Avec le grondement du bruit sourd de l’orage
Et que l’écume blanche s’étale puis disparaît
C’est un enchantement de regarder la plage.
Ses colosses rochers suscitent la somnolence
Leur corps pareil au mien, sièges de circonstance
Partage la chaleur que le soleil étend
Sur nos êtres frileux de ce vent de printemps.
Nos visages respirent l’iode de l’océan
Que le soleil balaie de ses rayons d’avril
L’ingénieuse symbiose de ces deux éléments
Génère l’occasion de savourer l’exil.