Le vent de l’aube
Poème précédent : Dans la nuit
Le vent de l’aube
Le vent,
Levant les voiles sur un soleil levant
Emportant tous mes rêves, les berceuses, les chants
Et le visage d’ange de mon petit enfant
L’aube tissant sa toile sur un jour différent
Irrémédiablement
Le vent,
Sublimant les fragrances de myrte dans les bois
Aspirant tout mon être en quête d’un émoi
Mon âme abandonnée frissonne dans ses bras
L’aube tissant sa toile sur un jour différent
Irréfragablement
Le vent,
Touche humble et sensuelle sur ma peau tiède et suave
De ses doigts délicats ondule mes cheveux sages
La force de son souffle déplace les nuages
L’aube tissant sa toile sur un jour différent
Inexorablement
Le vent,
Sillonnant la ramure des arbres salutaires
Son bruissement se mêle au rythme de la mer
Faisant papillonner des diamants bleus et verts
L’aube tissant sa toile sur un jour différent
Irrésistiblement
Le vent,
Souffle vital réinventant les sucs de vie
Délice de poésie aux essences bénies
Egrugeant mon chagrin au-delà de la nuit
L’aube tissant sa toile sur un jour différent
Simplement différent.