Les élites... et le peuple

Publié le par J. C.

 

Les élites… et le peuple.

Ou, plus exactement d’ailleurs, le peuple… et les (ses) élites.

Deux mondes… différents… divergents… aux intérêts antagonistes…

Deux visions… éloignées… opposées… aux perspectives contraires…

Comme au sein d’un couple quand, au quotidien, sans espoir,

les habitudes l’emportant, les sautes d’humeurs s’accumulant,

les incompréhensions se multipliant, les personnalités s’affrontant,

la vie, la « vraie vie », l’aventure commune et heureuse à deux

laisse place, consciemment ou non, à un simple « côte à côte » !

A tout moment, chacun le sait, dans l’une ou l’autre de ces deux réalités,

quand collectivement ou individuellement on ne supporte plus l’autre

ou bien celui que l'on cherche à faire passer comme bouc émissaire,

le conflit peut surgir, se développer rapidement et, naturellement,

finir par exploser avec une vigueur inattendue, insoupçonnée

et des conséquences parfois aussi violentes que dramatiques.

Pour sa part, l’histoire, d’ici ou d’ailleurs, nous révèle, nous enseigne

que c’est une goutte, la goutte de trop, qui fait souvent déborder le vase.

Or, la situation politique et économique actuelle, chez nous en France,

ne traduirait-elle pas, déjà, un de ces moments assez particuliers

qui passent plus ou moins à la postérité parce que les élites,

ayant longuement  tiré à leur avantage et avec de plus en plus d’excès,

d’ostentations sur la corde sociale, voient le peuple, trompé, abusé,

écœuré même, réagir, résister, dire « non » et  parfois se révolter ?

Comme en 2005, lors du référendum sur le traité constitutionnel européen !

Comme d’autres pays ont eux connu de graves émeutes de la faim !

Oui, comment ne pas se demander pourquoi la perception des choses

qu’en ont les « puissants » n’est pas du tout celle des humbles ?

Comment ne pas se demander pourquoi il n’y aurait, en démocratie,

pas de choix, pas de gestion du monde qui respecterait davantage

les hommes, les ressources, la planète mais seulement une politique,

une seule ligne de conduite favorisant les « hommes des pouvoirs » ?

Comment ne pas se demander pourquoi il faudrait, comme des moutons,

faire ceci ou cela parce que les autres l’ont (soi-disant) fait ?

Et, enfin, ne faudrait-il pas se demander pourquoi les gouvernements

n’agissent pas pour que partout et prioritairement le progrès humain

devienne, concrètement, volontairement, palpablement, d’actualité ?  

 

Publié dans citoyens

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