Les jacarandas

Publié le par M. P.

 

Poème précédent :   Dialogue

 

 

             Les jacarandas

 

Sur la terre andalouse, j’ai marché dans le vent

Laissant le temps passer, sans presser le printemps

Ouvrant les portes d’un univers ambiant

A la luminescence allant vers un apaisement

Me baignant dans la ronde de ces jours et ces nuits

Capables de silence, d’abandon et d’ennui.

Résonne et flotte en moi le souvenir unique

Époustouflant décor, miraculeux, magique

La nature à mes yeux offrait cette douceur

Que les jacarandas allumaient de bonheur

Leurs fleurs mauves éclair à nulle autre pareille

Captivaient mon regard aux éclats de soleil

Dans un conglomérat de sensations nouvelles

Éclectiques, sauvages, farouches et naturelles

Ondulant de leurs branches vertigineusement

Laissant s’épanouir majestueusement

Leur  douce mosaïque épicée par l’azur

Ce mauve cristallin, faïence à l’état pur

Ce paradis sur terre rythmé par les claquettes

Dansant le flamenco au son des castagnettes

Comme ces arbres en fleur dans un déhanchement

Séduisant les palmiers et les cactus géants 

Mon regard hypnotique sur ces tons focalise 

Ils transpercent, captivent, illuminent, séduisent

A vous couper le souffle, à vous trouver sonnée 

Déclarant mon amour au printemps je renaîs

Et le renoncement à ce bain de jouvence

Entre mer et montagne sacralise mes sens.

Andalousie, joyau, ton luxe est à l’honneur

Inoubliable terre à l’accent enchanteur

Je me dois de t’inscrire au monde poétique

Saluant avec respect ta nature extatique

Ce sentiment d’ailleurs m’absorbe, m’anesthésie

Irrésistiblement j’aime l’Andalousie.

 

 

 


13-Jacaranda-copie-1.JPG

  

 


Publié dans poétiques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article