Les Pipelettes (19)
Halloween (19)
Claudine : Allo Arlette, oui c’est Claudine. J’espère que tu n’as pas oublié la soirée de ce soir chez nos nouveaux voisins ?
Arlette : Oh alors là, tu peux me faire confiance, je ne risque pas. Les invitations se font rares ces temps-ci.
Claudine : Oui, c’est vrai. De plus je trouve que M. et Mme BRIXTON sont vraiment charmants.
Arlette : C’est surtout sympa de leur part d’avoir pensé à nous.
Claudine : Tout le quartier du « Rieutort » est invité. Ils ont vraiment le sens de la fête ces américains.
Arlette : Justement, maintenant que l’on sait qu’ils viennent des Etats Unis, il faudrait leur faire honneur et leur montrer qu’à Adé on n’a pas d’a priori sur les étrangers. Mais je suis très embêtée, je ne sais pas quoi me mettre.
Claudine : Ne t’en fais pas, je te connais, des idées tu en as à revendre. Je suis sûre que tu vas les épater.
Arlette : Oui, je sais, j’ai bien commencé à me préparer un peu, mais toi tu as bon goût et si tu pouvais passer un instant pour m’aider, tu serais sympa.
Claudine : Bon, j’arrive tout de suite…
Arlette : Ah, tu as fait vite. Toi t’es une amie sur qui on peut compter.
Claudine : Mais qu’est ce que tu m’as raconté au téléphone. Tu n’as pas besoin de moi. Tu es parfaite, parfaite. Je savais que tu trouverais une idée géniale : tu es vraiment horrible.
Arlette : Horrible, pourquoi tu dis ça ?
Claudine : Oui, le visage tout vert, les cheveux gris hirsutes et ce pyjama hideux, quelle réussite !
Arlette : Mais qu’est ce que tu me racontes là ? Je ne suis pas folle encore. Je ne vais pas sortir ce soir comme ça. Je vais me faire une couleur et un brushing, mettre une belle robe et enlever mon masque à l’argile verte.
Claudine : Ah, désolée, je croyais que c’était ton déguisement pour ce soir.
Arlette : Mon déguisement ? Tu te moques de moi ou quoi ?
Claudine : Mais non, pas du tout : on est invité chez les BRIXTON pour fêter Halloween et comme je te trouvais vraiment effrayante, je croyais que tu étais déjà prête pour ce soir.
Arlette : Une soirée Halloween ? Je n’avais pas compris….
Claudine : Eh bien, surtout ne change rien : tu vas faire fureur….