Les Pipelettes (40)

Publié le par B. B. /J. S.

 

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Promenade en forêt (40)


 

Claudine : - Quelle belle journée ! Le printemps est enfin là.

Arlette : - C’est pas trop tôt.

Claudine : - Tu entends le coucou ?

Arlette : - Oui ! Mais il commence à me casser les oreilles celui-là ! Il pourrait chanter autre chose que cet éternel coucou, coucou, coucou…

Claudine : - Sois zen ! Respire l’air pur de la forêt !

Arlette : - Tu parles ! Ca sent le lisier. Ils ont dû épandre du purin ou du fumier sur les champs environnants.

Claudine : - Ca sent la campagne, voilà tout. Relaxe toi ! Tu m’as l’air bien énervée aujourd’hui. Ce n’est pourtant pas la pleine lune en ce moment !

Arlette : - Manque de sommeil ! Mes voisins, des fans de rugby, ont fait la fête  jusque tard cette nuit. Je me demande ce qu’ils célébraient.

Claudine : - Ils ont été vraiment excellents la saison dernière. Il y avait une sacrée ambiance au village. Tous les Adéens étaient derrière eux !

 Arlette : - Même moi, j’avais décoré mon jardin et mes fenêtres  en bleu et rouge.

Claudine : - Moi aussi. J’avais peint mes nains de jardin aux couleurs d’Adé. Ca faisait rudement joli sur la pelouse… On va emprunter le chemin qui descend, c’est là d’habitude que je trouve le muguet.

Arlette : - J’espère qu’on n’a pas fait tout ce trajet pour rien !

Claudine : - Mais non, regarde, il y en a partout !

Arlette : - On va pouvoir faire un énorme bouquet. Qu’est-ce qu’il fait chaud, aujourd’hui ! Le soleil est brûlant. Ah…Au secours ! J’ai failli marcher sur une vipère.

Claudine : - Ne cours pas comme ça, elle ne risque pas de te rattraper ! Elle a disparu dans les fougères. Tu ne risques plus rien.

Arlette : - Le muguet, j’irai l’acheter au marché, c’est préférable !

Claudine : - Rentrons tranquillement. La forêt est si paisible. Le bruissement des feuilles dans les grands chênes est un doux murmure.

Arlette : - Parce que tu trouves que la tronçonneuse du bûcheron, et que les quads dans les chemins, c’est un doux murmure…Et cet énorme engin qui défriche cette parcelle, on l’entend bien. 

Claudine : - Tu n’es jamais contente. On est tout de même mieux ici qu’en ville, malgré ces petites nuisances.

Arlette : - Au moins,  on ne risque pas de s’y  faire mordre par une vipère ni de se faire piquer par des moustiques affamés. 

 

Les Pipelettes B J

 

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