Matin d’automne

Publié le par M. P.

 

Bien triste saison que l’automne

En ce matin où l’on frissonne

Quand la feuille tombe et se meurt

Le soleil montre sa pâleur.

 

Ce matin là est si troublant

Il vient gémissant doucement

Il vient réveiller le passé

Et me rappelle ton décès.

 

Mémoire de toi en secret

Comme la soie dans du papier

De peur qu’elle ne se froisse

Ne s’égare ou ne s’efface.

 

Je veux de toi me souvenir

De tes joies et de tes rires

De tes recettes bigourdanes

Gourmandises de tante Jeanne.

 

Elles ont fait le tour du quartier

Surtout la « farce » du poulet

Elles me laissent un parfum sucré

Que l’automne ne peut emporter.

 

Publié dans poétiques

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