« Ni haine, ni oubli » (19)

Publié le par M. G.


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Entre les 2 guerres, Jean-Raoul PAUL, ingénieur polytechnique, conduira l’industrialisation  du département et installera les 1ères stations d’hiver comme Barèges.

Après la guerre civile espagnole, la 2e guerre mondiale éclate. On peut estimer le nombre de prisonniers bigourdans à 6000 et celui des réfugiés entre 40 et 60000. L’administration est débordée, on avait prévu le repli de la Préfecture au château d’Odos en cas de bombardement, mais rien pour ces milliers de réfugiés .Les restrictions interviennent : 300g de pain, 60 g de viande par jour, une livre de sucre et ¼ L d’huile par mois pour les adultes.

Dès l’appel du Général de Gaulle, en 1940, des mouvements de résistance spontanés, puis de plus en plus organisés feront des Hautes Pyrénées, un bastion dont l’esprit survit toujours. Ce seront d’abord des réseaux d’évasion vers l’Espagne, des renseignements, puis du sabotage et de la lutte armée après l’invasion des allemands en 1942. Au début de 1944, les résistants commencent à exercer leur action : sabotage de voies ferrées, d’installations industrielles, des lignes électriques de haute tension. Le Corps Franc des Pyrénées participera à la libération de tarbes. D’avril 43 à août 44, 15 maquis furent activés. Des parachutages les approvisionnent en armes, munitions, explosifs, postes de radio. Plusieurs terrains sont codés, inventoriés, reconnus par des agents venus de Londres : à Arcizac, Saint Lézer, Batsurguère, Hiis.

Info du « petit futé »


 

 

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