Noël...

Publié le par J. C.

 

Qui évoque Noël… pense aussi spontanément au père Noël.

Et pour cause ! Qui n’y a, un jour, un temps, cru sincèrement ?

D’ailleurs, même adulte, ne se met-on pas, encore, parfois, à y croire ?

Non ? Assurément, à l’approche de ce jour de fête vous plaisantez !

A titre d’exemple : qu’est-ce donc que se satisfaire des discours,

des bonnes paroles qui, pourtant, fondamentalement, tous les jours,

ne reflètent que bien passablement les décisions prises, votées ?

Certes, chacun finit par apprendre, décrypter la réalité. Tant mieux !

Comme tout enfant, assez tôt ou bien un peu plus tardivement,

découvre, souvent avec l’aide, le « savoir » de plus âgés que lui,

que ce monde merveilleux , mythique, enchanteur, rêvé

n’est que le fruit,  plutôt savoureux, du pouvoir de l’imaginaire.

Dès lors, fatalement, la déconvenue, la désillusion  sont grandes…

bien que compensées immédiatement par l’impression bénéfique

de se retrouver, d’un coup, avec ceux qui « savent », les grands.

Mais n’est-ce pas les parents, chéris, qui, eux aussi et à leur tour,

en ayant contribué à perpétrer cette « mensongère » vision des choses 

risquent quelquefois -ici comme ailleurs, le risque zéro n’existe pas-

de voir leur crédibilité atteinte, leur parole mise en doute ?

Pourtant, le Père Noël connait toujours autant de succès.

C’est que, sans doute, inconsciemment, les adultes, finalement,

regrettent ce temps, ce bon temps où, sans se poser de questions,

chacun appréhendait  à sa guise, en fonction de ses désirs,

de ses souhaits, de sa lettre au Papa Noël, son petit monde

avec une spontanéité pleine de gaieté, de joie, de vrai bonheur.

Et au regard de la vie que tout un chacun peut ensuite connaître,

ces moments demeurent fabuleux, fantastiques, féeriques…

Inoubliables à vrai dire ! Dans l’intérêt du jeune enfant,

comme parfois dans celui du malade, le mensonge ne se justifie-t-il pas ?

Pourquoi les enfants d’aujourd’hui ne pourraient-ils pas, eux aussi,

les connaître, les vivre intensément, les glorifier, les attendre 

tous ces matins de Noël au pied d'un beau sapin très décoré ?

Faudrait-il estimer qu’en paraphrasant  le titre d’un film,

« Le père Noël serait, tout simplement, une ordure » ?

 Mais ce n’est point le nombre, encore moins la valeur des cadeaux

qui rendent ces souvenirs ce qu’ils restent pour tout un chacun…

Tout enfant, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, est un enfant…

semblable à tous les autres.


 

Publié dans citoyens

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M
<br /> Brigitte dit: "j'ai toujours ma belle poupée de porcelaine dans ma chambre. Sa robe est un peu défraichie, un de ses yeux ne se ferme plus, le rouge écarlate de sa bouche s'est écaillé mais elle<br /> reste un des derniers liens avec mon enfance."<br /> <br /> <br />
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