Nous nous sommes tant aimés !
Poème précédent : « L'impromptu de Berlin… »
Nous nous sommes tant aimés !
Tu ne sauras jamais
Mon amant bien-aimé
Ces jours longs et givrants
Que j’arpente à pas lents
Guettant ta voix chaude et troublante
Qui noyait le poids des tourmentes.
J’avais l’espoir
De te revoir
D’un rendez-vous
Avec nous.
Mon cœur est lourd
Sous ce ciel dense
Et mon amour
Plus intense
Ma douleur piquée d’amertume
Se consume
Sur la route du désarroi
Où je dois aller sans toi.
Que d’errances rances
Fragrances de l’absence
Regrets d’un adieu
Qui n’a pas eu lieu !
J’aurais tenu ta main une dernière fois
Dans un « je t’aime » de vive voix
Glissant vers l’éternité
D’un amour inachevé.
Suffit-il d’aimer pour qu’il brille à jamais ?
Nous nous sommes tant aimés !