Ode à la vie
Poème précédent : Les affres de l’hiver
Ode à la vie
Aux senteurs chatoyantes de l’aurore naissante
A la brise sensuelle, fraîche et dynamisante
Aux couleurs éclatées réveillées de rosée
Je viens chanter la vie encore ébouriffée.
Sous le voile des nues, l’aube pointe son nez
Et l’on retient son souffle devant le nouveau-né
Magie de la nature, synergie de deux corps
Je viens chanter la vie, je viens chanter encore.
Au soleil sublimant la cime des montagnes
S’étalant sur les champs sillonnant la campagne
Auréolant les arbres vernis de ses rayons
Je viens chanter la vie qui file à l’horizon.
A la lande arborant son manteau de sapins
Brillant de perles bleues, pépites de satin
A l’énigme sauvage des sentiers ombragés
Je viens chanter la vie comme chante le geai.
Aux ciels d’orages lourds qui s’ouvrent sur la terre
A la pluie cliquetante sur un drapé de verts
Aux voltiges d’oiseaux saisies à contre-jour
Je viens chanter la vie ruisselante d’amour.
Aux enroulées de vagues sur la mer déferlante
Aux courants qui m’emportent vers le couchant qui hante
Aux cascades, aux ruisseaux, à l’eau pure des puits
Je viens chanter la vie par ses jours et ses nuits.