QUASIMODO à GAVARNIE
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QUASIMODO à GAVARNIE
Nous nous préparons pour aller, à Gavarnie, assister à la représentation de « Quasimodo », d’après Victor Hugo. La mise en scène est de Bruno Spiesser, d’Argelès-Gazost.
Après avoir consulté le site météo, nous obtenons le feu vert ; c’est important, vu que nous nous situerons, tout à l’heure, à 1350 mètres. Nous prenons doudoune, K-way, chaussures adaptées à la marche, vestes à capuches, lampes de poches, plaids, casse-croutes. 2 précautions valent mieux qu’une ! Nous nous garons au parking vers 19h30. Nous attaquons en suivant la petite randonnée pour rejoindre le plateau dit « de la Courade », où aura lieu vers 21h la pièce. Mon fils, Lucas, 12 ans, traine un peu les pieds car il se demande où on l’emmène. Premières disputes. Nous évitons de marcher sur les crottes d’ânes ou chevaux, question pratique ! Sur les côtés, nous apercevons une trentaine de tentes posées pour les campeurs courageux. Je rentre dans une boulangerie prendre un demi pain supplémentaire pour le ptit déj’ de demain. Nous arrivons enfin, pédibus, à destination. Passage obligé pour les tickets, puis, installation sur les chaises. Nous mangeons de façon gourmande, nos casse-croutes. Nos voisins de devant ont acheté leur repas sur place, mais, ce n’est pas si appétissant que ça, en apparence. L’un d’entre eux dit d’ailleurs :
-« demain, nous mangerons mieux. Ce soir, ne faisons pas la fine bouche ! ». Lucas boit un chocolat chaud, pris à la buvette. Nous, adultes, n’avons pas droit au café car la buvette est maintenant débordée. Dommage, ça nous aurait réchauffés ! Face à nous, un grand décor d’échelles et de cordes pour représenter la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Des acteurs se chauffent en faisant des roulades pour s’entrainer. 21h10 : le spectacle commence, avec le dénommé « Gringoire » poète, et futur mari (pour de faux) d’Esméralda. Le son est bon. Mes voisins continuent à manger leur salade de riz, tout en se faisant passer la bouteille de rouge. Ça sent la vinaigrette. Bon appétit ! La genèse de Quasimodo, le monstre à la difformité diabolique, est passée en revue. Nous avons droit à des numéros de trapèze remarquables. Des scènes de danse très énergiques sont interprétées sous nos yeux. Superbe ! C’est la Cour des Miracles et l’élection du roi des fous. Puis, c’est la venue du beau Phébus dont la gitane s’éprend rapidement. A noter, pour la petite histoire, que la chèvre est absente. Frollo le prêtre, tient bien son rôle de méchant. Je suis étonné par la puissance vocale du roi des fous ainsi que de Gringoire, performance au grand air vivifiant montagnard.
Je ne raconterai pas tout car le mystère doit demeurer si vous allez les voir avant le 30 juillet.
Le retour : des flambeaux sont proposés à ceux qui veulent s’éclairer. Attention dans la pénombre à ne pas buter sur un caillou saillant. Ça ne manque pas tout au long du chemin. J’entends un bruit de bottes derrière moi avec des rires féminins, je ne m’inquiète pas outre mesure. Je suis bousculé tout à coup par…un cheval blanc qui dévale le chemin à toute vitesse sans cavalier ! Bizarre ! J’aurais pu me retrouver par terre. Je sors indemne de l’épisode équestre. Plus tard, pause urinaire nécessaire et enfin, retour vers Adé avec une route large et praticable. Fin du Quasimodo. Il se dit que l’an prochain, il pourrait y avoir un « Dracula ». A suivre !