Rappel de l’éphémère (2)
Poème : Rappel de l’éphémère
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Rappel de l’éphémère (2)
Ce fameux jour d’automne
Le voile se leva sur un soleil atone
Mes mains tissant le rêve
Après la trêve
Les cailloux qui s’entassent, qui roulent
Déboulent, s’écroulent
En vain
Lumière qui s’éteint.
J’apprenais seulement la patience
La persévérance
Je vivais dans l’attente et l’espoir
Invitant le hasard
Imaginant
Inaugurer l’événement
Par un somptueux goûter
C’est mon amie d’enfance
Qui rompit le silence…
Avec son franc-parler
Elle me dit en secret
Mâchant un goût amer :
« Elle est morte ta mère ! »
La vérité surgit, ni triste, ni morose
Juste une autre vision des choses
Feu d’artifice que l’on découvre pour la première fois
Pantois
Réalité extraordinairement claire
Qui vous laisse à terre
Subjuguée
Fascinée.
(A suivre)