Reflets...
Comme les lacs, là-haut, au cœur de la chaîne pyrénéenne
reflètent, dans une pureté cristalline, les sommets environnants,
comme tout pavé lancé dans une mare avec un peu de force
laisse, à la surface, sous l’effet du choc, des rides concentriques,
les tempêtes médiatiques successives, amplifiées pat le Net,
permettent de décrypter assez aisément l’évolution de la société
et, en conséquence, le type et le degré d’indignation, la morale
de tous ceux qui ont la parole, en usent et parfois en abusent !
Chaque fois, ce qui frappe le citoyen lambda c’est la connivence,
la même pensée qui chez beaucoup de la « France d’en haut » prévaut !
Et attention à ceux qui, par conviction, avec sincérité, osent,
dans ce landernau politique et intellectuel, exprimer, défendre,
à contre courant, certaines valeurs profondément humanistes !
Ainsi dernièrement, celui qui se voulait critique est devenu, rapidement,
sans l’ombre d’un débat, sous le poids écrasant de « l’establishment »,
le linché (et non le lyncheur)… même par ses pairs, se voulant de gauche.
D’une manière plus générale encore, constatons également que,
comme s’estompe la frontière entre vie privée et vie publique,
avec il faut le reconnaître, la complicité de bon nombre de personnes
en quête d’une soi-disant gloire médiatique aussi virtuelle qu’éphémère,
comme s’effacent, deviennent illisibles pour disparaître avec le temps,
les marquages ou balisages de tous les grands chemins de randonnées,
comme se confondent aussi de plus en plus au quotidien la fiction et le réel
à travers faits ou bien jeux, à travers autobiographies ou bien littérature,
les repères, les jalons, les points d’ancrage d’un vrai projet humaniste
tendent à s’affadir, à s’effilocher pour finir en complète désuétude…
Donc, sans boussole, comme pour les marins par nuit noire sans étoiles,
de certains, sont compréhensibles les écarts sur un chemin sinueux
comme incontournables sont les dérapages, assurées les embardées…
et la porte ouverte à une « américanisation » de notre vie sociale
au détriment de notre spécificité gauloise, de nos « exceptions françaises ».
Et au-delà du constat, tous ces reflets, sombres ou colorés, sont-ils,
les différents jeux du cirque contemporains pour auditeurs et téléspectateurs,
de simples illusions des sens captées par des interprétations gratuites
ou la dure réalité à laquelle nous sommes, tous, confrontés aujourd’hui ?